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 Ambassade Chinoise à Rome durant l’Antiquité ? Ière partie.

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ORO
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ORO


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Date d'inscription : 27/09/2011

Ambassade Chinoise à Rome durant l’Antiquité ? Ière partie. Empty
MessageSujet: Ambassade Chinoise à Rome durant l’Antiquité ? Ière partie.   Ambassade Chinoise à Rome durant l’Antiquité ? Ière partie. Icon_minitimeDim 13 Nov - 9:49

Ayant entendu parler d’incroyables découvertes d’objets romains dans des contrées reculées d’Asie, et inversement, voyant que Rome était gourmande de produits exotiques (ivoires, parfums, gemmes, soieries, esclaves..), j’ai jugé utile d’établir un résumé sur la question.
A l’instar de l’Empire Romain qui se protège derrière les frontières de ses limes, à l’extrême orient de l’Asie, l’empire chinois se clôt également. Depuis la fin du IIIème siècle av. J-C., la Grande Muraille élevée par l’empereur Che Houang-ti (246-210 av. J-C.) de la dynastie des T’sin ferme le pays des meilleurs hommes du monde aux incursions des cavaliers nomades de la steppe. Les empereurs de la dynastie Han organisent le gouvernement : leur chancellerie centralise tous les renseignements économiques, financiers et militaires ; ils créent un Etat.
"Frontières chinoise et romaine".
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Vers la fin du IIème siècle av. J-C., ils dégagent la Chine du nord de l’Emprise des Huns (connus en Chine sous le nom de Hiong-Nou), et occupent les oasis du Tarim et du Turkestan (104-102 av. J-C.), de ce fait, ils font « sauter » le verrou de la voie vers l’Occident. Voici, selon les chroniqueurs chinois de ce temps, la géographie politique du monde : « il y a quatre fils du Ciel dans le monde : l’un, au Nord, est le souverain des chevaux (Indo-Scythes) ; il y a au Sud, le fils du Ciel des éléphants (L’Inde) ; à l’Est, celui des hommes, car il a les meilleurs hommes du monde (La Chine) ; et puis, à l’Ouest, il y a le fils du Ciel des richesses (Rome). » L’Orient et l’Occident désormais se connaissent, se lient et s’apprécient. En dehors d’eux, le monde est inconnu : l’Afrique noire au sud du désert et l’Amérique.
D’autres missions suivirent ; on apprit donc l’existence, entre autres, au plus loin à l’ouest, d’un royaume nommé Ligan, ou Lijian. Un pays riche de choses rares, précieuses, qui n’était autre que le monde romain.

Seuls, en effet, les Chinois et les Romains maîtrisent l’espace : frontières, routes, villes, colonies, voyageurs et marchands, soldats et administrateurs y garantissent la paix et la prospérité.
Au début du IIème siècle après J-C., une expédition chinoise atteint les frontières de l’empire romain.
L’économie de l’empire Han repose sur le riz et la soie ; La soie alimente les exportations, nourrit le luxe de la cour impériale, rehausse l’éclat des ambassades : les envoyés chinois portent en présents des tissus de soie. Les étoffes de soie sont une partie du salaire des grands fonctionnaires et le gouvernement impérial exige que le paysan acquitte une partie de l’impôt en soie.
La fabrication de la soie est un secret et les romains ignorent tout du vers à soie, ils restent ébahis par tant de beauté, de légèreté et de finesse. La femme romaine n’échappe pas à la règle et est prête à payer des fortunes pour s’en procurer.
La route de la soie se crée, elle désigne le faisceau de pistes qu’empruntent les marchands de l’empire romain pour joindre les marchands chinois au cœur de l’Asie.
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Au début de notre ère, les routes contournent le royaume Parthe (centre du plateau d’Iran) par le nord ou par le sud. Par le littoral de la mer Noire, ou par Antioche et le haut Euphrate, les caravanes gagnent la mer Caspienne, puis par les oasis du Turkestan, les frontières de l’empire chinois. Au lieu-dit « la Tour de Pierre » s’effectue les échanges. Une route de mer joint un autre courant de trafic des produits chinois et hindous ; des marchands orientaux descendent la vallée de l’Indus. A Barygaza et Muziris, les Hindous entreposent les bois, les pierres précieuses, les ivoires. Les marchands d’Alexandrie joignent par mer ces entrepôts.
Des contacts diplomatiques s’établissent en 97 après J-C., le général chinois Pan-Chao, parti à la conquête du Turkestan, délègue une ambassade qui s’arrête à la côte méditerranéenne ; et de même, une ambassade de Marc Aurèle atteignit la Chine. Des trouvailles archéologiques confirment ces rapports entre Orient et Occident.
Ce mouvement d’hommes et de marchandises hâte la diffusion des idées, des croyances et des techniques, chaque marchand étant malgré lui un ambassadeur de sa culture.
Fin de la Ière partie.
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